POURQUOI LES GENS QUI SEMENT

Nous avions découvert cette compagnie avec Heureux les orphelins. Dans cette première pièce, Sébastien Bizeau, avait pioché chez Electre (en particulier celui de Jean Anouilh) la matière de son texte, et surtout le sujet, qu'il avait transposé à notre époque. Cette fois, il reprend la recette en piochant dans le Bérénice de Jean Racine où Titus renonce à l'amour au nom de la raison d'État. A nouveau, il transpose à notre époque par le biais d'une militante écolo, Chloé, et d'un préfet, Antoine.

​​

Le problème est ici que le discours politique entre ces deux-là ressemble trait pour trait à celui que l'on peut entendre dans n'importe qu'elle émission.

​

Seules les petites capsules amusantes, menées par une hilarante et brillante Nastassia Silve et par un Matthieu Le Goaster très bon et cynique à souhait, viennent animer la banalité des débats. 

​

Un succès avignonnais qui ne nous a pas emporté.