LE SCHPOUNTZ

A moins d’avoir vécu sur une planète sans cinéma et sans livre,  tout le monde (ou presque) connaît l’histoire et peut-être, si vous n'avez pas la mémoire qui flanche, le morceau de bravoure de Fernandel jouant, sur tous les tons la phrase « tout condamné à mort aura la tête tranchée ». 



Arthur Cachia nous avait déjà offert un Naïs remarquable. Il continue sur sa lancée en mettant en scène, avec Delphine Depardieu, cet autre classique pagnolesque. 


L’adaptation est fidèle, soignée et joyeuse. 

On se régale de ces phrases cultes, tel ce fantastique « tu n’es pas bon à rien, tu es mauvais en tout ! » Avé l’accent, c’est encore meilleur ! Toute l’équipe de comédiens est remarquable, Axel Blind et Patrick Chayriguès en tête. Ils illustrent parfaitement l’adage selon lequel des comédiens de grand talent ont le pouvoir de grandir une œuvre. Quand, de surcroît, celle-ci est belle, alors on sort de la salle un grand sourire aux lèvres et on se met, nous aussi, à avoir envie de faire du théâtre, quitte à devenir un vrai Schpountz !