LE MENTEUR

La musique, un peu trop forte au début, peut effrayer mais très vite la pièce impose son rythme pour nous entraîner dans les mensonges et quiproquos de ce menteur imaginé par Corneille.

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Pour notre plus grand bonheur, Dorante ment comme il respire : aux femmes, à son valet, à son ami, à son père. Or, là où l'on aurait pu craindre une fable moralisatrice, Corneille nous sert une hilarante comédie dont la fin surprendra ceux qui ne l'ont pas lue.

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La mise en scène, signée Marion Bierry, est dépouillée, afin de laisser toute la place à la prestation mouvante et fortement inspirée par la comedia dell’arte de son fils, Alexandre (Bierry).

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Ce dernier est si parfait en séducteur menteur et ridicule qu’on finit par l’aimer et par espérer encore un mensonge. Il a, pour le porter le talent des autres comédien(ne)s, dont le très bon Benjamin Boyer, remarquable en valet moralisateur et taquin.

Une pièce parfaite pour ne point bailler au Corneille